Commentaire
Transition écologique, mobilité, éducation, politique de la ville, santé, sûreté ou encore services publics locaux : les données sont au cœur de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiques locales. Elles constituent le socle de l’observation et du suivi des dynamiques territoriales et servent à l’évaluation et l’adaptation de l’action publique locale.
Les données territoriales doivent ainsi être considérées comme un réel patrimoine stratégique, qui a de la valeur, qu’il faut savoir exploiter, mettre à jour et protéger. Les données n’ont d’intérêt que si elles répondent à un besoin et un usage, plus grand encore si cet usage est d’intérêt général ou améliore la qualité du service rendu à l’usager.
L’enjeu actuel ne doit pas s’arrêter à la dimension d’ouverture des données (open data – 2016) mais bien au partage et à l’utilisation en commun des données territoriales. Le défi est bien de rassembler sur notre territoire, à différentes échelles, les données qui permettront d’ajuster les politiques publiques.
Cet impératif de partage et d’interopérabilité des données implique de penser l’organisation, les outils, les moyens et les processus communs pour gérer les données du territoire en impliquant l’ensemble des partenaires, les administrations d’État, les entreprises, les associations et bien sûr les citoyens.
La MEL et le territoire peuvent s’appuyer sur un écosystème riche afin de valoriser les données et de développer de nouveaux usages. La collectivité doit se positionner comme animateur de cet écosystème et offrir un cadre favorable pour le partage et l’exploitation des données.
Contenu graphique
Texte, cartes, photos, graphiques